Beyrouth – explosion de silos de nitrate d’amonium sur le port

Dans le cadre de l’aide internationale PHF arrive sur zone 48 heures après l’explosion, dans un contexte sanitaire comliqué par la Covid. Au plus vite, une mission de reconnaissance est engagée dans la zone proche du port, le constat est le suivant :

La zone du port est une zone d’exclusion et la destruction avoisine les 100%. Notre mission ne s’orientera pas sur des actions de sauvetage déblaiement, mais sur l’activation d’un PMA.

L’analyse de notre zone d’intervention nous oblige à prendre en compte : les difficultés de circulation (gravats au sol, présence d’engins de déblaiement…), les manifestations de la population (débordements fréquents), le risque fort d’effondrement et de chute de matériaux instables. Les norias d’ambulances avec leurs sirènes nous alertent sur le nombre encore important de blessés à prendre en charge. Les militaires et policiers mettent en place des déviations.

La démarche est de s’insérer dans un dispositif existant et de collaborer avec les équipes déjà en place. Être identifiés, localisés puis communiquer notre présence via les différents réseaux à la population pour qu’elle vienne jusqu’à notre poste médical avancé (PMA).

Chaque jour, 30 à 40 personnes : blessés, patients et traumatisés viennent chercher une réponse médicale ou un soutien psychologique.

L’équipe PHF remercie toutes celles et ceux qui nous ont accompagné et soutenu, en particulier le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Loire, la Ville de Saint-Etienne et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.